Supports imprimés

Qu’on se le dise, concevoir un support imprimé (que ce soit une simple carte de visite ou une brochure) est un peu différent que de concevoir un support digital. Il y a quelques contraintes techniques à connaître qui éviteront bien des déboires (et à l’imprimeur de s’arracher les cheveux !)
Vos supports imprimés doivent donc être préparés avec soin pour garantir une qualité au top lors de l’impression ! 


1 • Le format du document

Commençons par le basique : le format. Selon le type de document, le format varie. Renseignez-vous bien auprès de votre imprimeur (local ou en ligne), car parfois, ça se joue au millimètre ! 

Et si vous avez besoin de concevoir un support un peu particulier (comme une chemise à rabats par exemple), n’hésitez pas à demander à votre imprimeur de vous fournir un gabarit ! Cela peut être très utile !

2 • La gestion des couleurs

Lorsque l’on crée des documents, il y a deux types de modes colorimétriques : CMJN et RVB. Pour faire simple : RVB c’est pour l’écran, CMJN c’est pour l’impression

Et utiliser le mode RVB pour concevoir un document imprimable, c’est comme essayer de faire du café avec du thé : ça ne marche pas. Les couleurs seront tronquées, et n'apparaîtront pas telles que vous le souhaitiez !

Aussi, il est possible de vouloir des couleurs très précises. On peut donc utiliser des encres Pantone. Par exemple, cela permet d’avoir parfois des couleurs fluos que l’on n’obtiendrait pas avec du CMJN. Cela coûte un peu plus cher à imprimer, mais le rendu est tip top !

3 • Les images et leur résolution

Premier point concernant les images : on ne chipe pas la première venue qui nous plaît sur Google ! Pour être sûr qu’une image est utilisable dans vos documents (imprimés ou numériques d’ailleurs), préférez le téléchargement à partir d’une banque d’images libres de droits ou vos propres visuels 😉

Ensuite, on pense résolution ! En imprimerie, il faut avoir une résolution d’au moins 300 dpi (contre 72 pour les supports numériques). 
Pour visualiser les choses, il faut comprendre que moins il y a de dpi, moins l'image est nette, et plus on voit les pixels.

Et on est d’accord qu’une image (en JPG ou en TIFF) à la bonne taille et à la bonne résolution est toujours mieux qu’une toute petite image qui pixelise !  

Enfin, attention également à la compression du fichier : vos fichiers images ou illustrations doivent être enregistrés sans compression. Si compression il y a, vos images auront une moins bonne qualité à l’impression.

4 • Marges de sécurité et bords perdus

Lorsque l’on conçoit son document dans l’optique de le faire imprimer, il ne faut pas oublier de laisser une marge de sécurité intérieure (que l'on appelle aussi "zone tranquille") d’au moins 3 mm autour des bords pour éviter que ton texte ne soit coupé.

Si votre brochure est reliée (avec une spirale en métal par exemple), il faut aussi en tenir compte. Dans cet exemple, la marge de sécurité que l’on appelle “Petit fond” (celle qui se trouve du côté de la reliure), doit donc être prévue en conséquence et peut faire 12 ou 15 mm (en fonction du diamètre de la spirale). En cas de doute, n’hésitez pas à demander à votre imprimeur, il sera toujours de bons conseils sur ce point ! 

N’oublions pas aussi les fonds perdus pour les éléments qui touchent le bord ! Il s'agit d'une zone de sécurité qui est découpée après l'impression, où  les couleurs et photos dépassent afin d’assurer une couleur continue après la découpe au massicot. Selon l’imprimeur, cette zone peut varier de 3 à 5 mm.

Pour illustrer concrètement les choses, prenons l’exemple d’une carte de visite. Le format standard est de 85 x 55 mm. Si l’on ajoute 5 mm de bords perdus, le format final du document sera de 95 x 65 mm. Facile non ? 🙂

Bord perdus


5 • Format de fichier

En impression, déjà, on va vite oublier le document Word : c’est non, tout simplement

Notre meilleur allié, c’est le PDF ! Il garde nos polices, nos images et notre mise en page comme on les a définis !

D’autres formats peuvent être acceptés par l’imprimeur, comme EPS ou AI. Mais dans ces cas-là, il ne faut pas oublier d’incorporer ses images dans le document et de vectoriser les polices. Sinon, on peut être confronté à de sacrées surprises ! 

 En conclusion

Optimiser vos supports de communication pour l’impression, c’est pas sorcier ! Un peu de préparation et quelques bonnes pratiques, et vous serez prêt à impressionner (sans jeu de mots) tout le monde. Et rappelez-vous, votre imprimeur est votre meilleur ami : collaborez avec lui et tout se passera bien. 🙂

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